3 questions à Laurent Berthet directeur des partenariats CIC

Quels furent les débuts de l’investissement du CIC dans le cyclisme ?
Le premier contact dans le cyclisme avait été pris avec Le Grand Prix de Plouay, devenu le « Grand Prix CIC de Plouay. » Cela remonte à 14 ans, maintenant. C’était notre première « intrusion » dans le cyclisme et le sponsoring. Puis nous sommes montés en puissance en accompagnant la Fédération Française de Cyclisme et les Équipes de France.
Petit à petit, cette belle histoire s’est complétée de différentes actions, notamment par l’accompagnement d’épreuves diverses dans chacune des régions où nous avons des banques régionales, tels le CIC Nord-Ouest, le CIC Est, CIC Lyonnaise de Banque, CIC Sud-Ouest et CIC Ouest. Ainsi avons-nous rajouté une présence active aux côtés d’organisateurs de courses sur chaque territoire, au plus près de nos équipes locales.

On a commencé par les 4 jours de Dunkerque, puis sont venus s’ajouter à cela le CIC Tour de la Provence, la Route d’Occitanie CIC, le Tour de la Mirabelle, ou encore le Tour Féminin International des Pyrénées. Et les 4 Jours CIC de Plouay, avec en point d’orgue la Bretagne Classic CIC, est toujours présent ! Cela ne s’arrête pas là, nous avons encore renforcé notre présence dans le cyclisme sur le Tour de l’Avenir, où nous fûmes d’abord sponsor du maillot blanc, puis du maillot jaune avec un statut de partenaire principal de la course. Le Tour de l’Avenir est cher à notre cœur, parce qu’on y voit chaque année éclore les champions de demain. Chez les Hommes et les Femmes depuis peu !
Enfin, depuis 2024, nous accompagnons le Roc d’Azur, logiquement devenu le Roc d’Azur CIC !
Mais pourquoi le choix du cyclisme, plutôt que celui d’un autre sport ?
Parce que, bien sûr, le cyclisme concentre et concilie différentes valeurs qui nous sont chères. En premier lieu bien sûr, il y a l’engagement, l’effort – qui s’y montre sous sa forme individuelle, aussi bien que collective. On y trouve aussi, avec le support et l’enthousiasme des spectateurs, cette dimension d’ancrage local et de rayonnement sur les régions, qui représente beaucoup pour le CIC.
C’est un tableau d’ensemble, qui nous encourage à contribuer, au-delà des compétitions et selon des axes différents, à l’essor de la pratique du vélo en général. Il est important à nos yeux de promouvoir les mobilités douces dans leur dimension quotidienne : le vélo en ville, le vélo pour se rendre au travail, le vélo pour limiter l’usage d’un véhicule motorisé, etc.
Pour une entreprise déjà partenaire majeure de la FFC, quel sens y a-t-il à s’engager aussi en tant que mécène ?
Le CIC est une banque-entreprise à mission, son engagement passe aussi par des actions concrètes, guidées par la volonté de notre groupe, de contribuer à une décarbonation active de notre société – d’où la promotion des mobilités actives avec des actions concrètes telles que la mise en place d’une offre de financement à 0% pour l’acquisition d’un vélo.
Notre engagement auprès de la Fondation France Vélo a pour objectif de compléter nos actions d’accompagnement du sport. Le mécénat est la meilleure voie pour mettre en œuvre des actions à visée non plus sportive mais plutôt sociétale. C’est le sens des différents appels à projets que nous avons émis à destination des clubs de la FFC, concernant tour à tour la féminisation, la mobilité et l’inclusion des publics isolés, la sensibilisation à l’impact des pratiques de pleine nature et l’éducation à l’entretien des sentiers VTT.
Nous ambitionnons de jouer un rôle moteur dans l’évolution, positive et éclairée, des pratiques. Et tout cela suppose effectivement un engagement fort, et une certaine mise à l’écart des soucis de visibilité ou des aspects business. Nous avons tous intérêt, pour prospérer, à contribuer à la « bonne santé » de notre société.