S’équiper
Le cyclisme est un sport porté, qu’on peut pratiquer quel que soit son niveau de condition physique, même si certaines pratiques sont plus exigeantes que d’autres : évidemment, partir sur route à la découverte des châteaux de la Loire, ou se lancer à VTT dans un paysage montagneux sont deux choses très différentes.
Le choix du vélo
En premier lieu réfléchissez de façon réaliste au type de pratique que vos habiletés vous permettent de viser. Il faut non seulement choisir entre route, gravel, tout-terrain ou BMX, mais aussi avoir une idée du temps que vous consacrerez à vos séances. Pour la route ou le VTT, sorties courtes et « sportives » ou randonnées, voire itinérance.
Tout commence donc par le choix d’un vélo adapté à l’usage en question. Il existe des vélos pour tous les terrains, certains sont très spécifiques et d’autres plus polyvalents. Bien sûr, on ne débute pas sur route avec un vélo de contre-la-montre (mais pas forcément non plus avec une randonneuse) ou à VTT avec un vélo de DH.
Par ailleurs, les machines les plus spécialisées sont aussi les plus chères, et le prix d’un vélo peut varier de 1 à 10, voire de 1 à 15. Si, par ordre croissant, la montée en prix épouse la montée en qualité, vient un moment où le changement de détail se paie trop cher.
Établissez votre budget, préparez vos questions et prenez le temps de vous renseigner auprès d’un professionnel, qui vous aidera à choisir la bonne taille de cadre, et le niveau de composants dont vous avez réellement besoin. Les marques fournissent en général des tableaux de correspondance entre la taille du cycliste et celle du vélo.
Même chose pour le réglage de la position. Prenez conseil, sachez néanmoins que pour un pédalage efficace, la hauteur de selle doit permettre à la jambe de se déplier sans déhanchement, et que la longueur du vélo ne doit pas compromettre le bon calage de vos ischions sur le croissant de selle.
Ne vous décidez par trop vite, essayez de mettre plusieurs modèles en concurrence. Ne vous laissez pas aveugler par de faux arguments : quand on débute, le matériau de cadre (alu, acier ou carbone) importe peu. De même, à budget modeste mieux vaut opter pour des solutions techniques simples et fiables : par exemple, mieux vaut un bon frein à étrier qu’un frein à disque bas de gamme ; mieux vaut une bonne paire de roue qu’un cadre carbone, etc.
Pensez à la simplicité d’entretien.
Essayer d’informer le vélociste ou le vendeur sur votre niveau de pratique, et interrogez-le sur la plage de braquets offerte par le vélo.