Championnats du Monde sur route à Zürich du 21 au 29 septembre
Les championnats du Monde (cyclistes et paracyclistes) sur route 2024 se dérouleront à Zürich du 21 au 29 septembre. L’équipe de France s’y rend avec de grandes ambitions, dans toutes les catégories.
Sélections Relève
Sélections Élites Femmes
Les contre-la-montre, sur lesquels l’équipe de France s’alignera dans toutes les catégories se disputeront sur des parcours globalement très plats : en dépit d’un passage légèrement vallonné à mi-course, ils s’adressent donc aux purs spécialistes de la discipline. Les distances à couvrir s’étalonnent de 18,8km pour les U19 Femmes à 46,1km pour les Élites Hommes, en passant par 24,9km (U19H), et 29,9km (U23H).
N’oublions pas le relais mixte par équipes (53,7km), discipline affectionnée des Français.
Quant au tracé des courses en ligne, partagé entre une première partie et un circuit final de 27km à parcourir de 1 (U19W) à 7 fois (Élites H), il se destine aux puncheurs plus qu’aux grimpeurs proprement dits. La boucle finale comprend deux difficultés rapprochées. En effet la Zürichbergstrasse (1,1 km à 8 % de moyenne, avec une seconde partie à 15%) n’est séparée de la montée de Witikon (2,3 km à 5,7 %, avec un max de 9 %) que par une courte descente de 1,5km.
L’enchaînement se situe après la ligne d’arrivée (donc assez loin de l’arrivée elle-même) mais, au sommet de la seconde ascension, pas de « bascule » immédiate, plutôt une série de faux-plat où l’effort devra être maintenu. Un circuit particulièrement usant.
Les Élites hommes feront 7 tours pour 273, 9km et 4470 de D+. Les Élites Femmes totaliseront 154,1km et 2483m de D+. Pour les U23, ce sera 173,6km/2483m D+ ; les U19H, 127,2km/1913mD+, et les U19W 73,6km et 972m D+.
Les sélections françaises sont donc connues, à l’exception de l’Élites Hommes que Thomas Voeckler ne dévoilera que vendredi.
L’équipe de France Élites Femmes alignera Juliette Labous et Cédrine Kerbaol sur le chrono, où une médaille ne semble pas chose impossible. Quant à la course en ligne, de Juliette Labous à Évita Muzic, en passant par Cédrine Kerbaol, qui auront le soutien de Jade Wiel Léa Curinier, Marion Brunel et de Pauline Ferrand-Prévôt dont c’est le grand retour sur la route, rarement une équipe de France femmes aura compté autant d’atouts dans son jeu. Il s’agira évidemment de prendre un coup d’avance, pour espérer user et surprendre les Vollering et autres Longo Borghini. Pas facile, mais jouable : tel est l’état d’esprit.
Chez les U23, l’équipe est solide, même si la malchance a voulu que Paul Magnier, en grande forme, soit indisponible suite à une sévère chute.
Pour ce qui concerne les courses U19 (ou juniors), les chances françaises semblent solides. Quant aux filles, on pense évidemment à Célia Géry, qui domine la catégorie au niveau mondial, faisant jeu égal avec la Britannique Cat Ferguson. Célia a joué de malchance ces dernières semaines, accumulant deux chutes consécutives – sa forme physique est bonne mais elle courra avec une attelle au poignet. Emilian Broë lui conserve toute sa confiance, comptant sur son exceptionnelle résilience.
Et quant aux garçons, ils seront emmenés par Paul Seixas. Le coureur d’AG2R-Decathlon U19 Team prendra part au chrono, tout comme Louis Chaleil, dont le parcours trop plat n’avantage pas les Français. « Paul et Louis sont de très bons rouleurs, explique Julien Thollet, et ont bien travaillé l’aspect aéro. Mais sur un tracé si rapide leurs gabarits plutôt légers ne les aident pas. Un top 5 nous satisferait. » Le discours est très différent à propose de la course en ligne, où Paul Seixas fait figure de favori. À Zürich, le récent vainqueur du Giro della Lunigiana trouvera en effet un terrain à sa convenance. Il sera entouré « d’équipiers de luxe », tels Aubin Sparfel, Baptiste Grégoire ou Paul Thierry.