Décision CND n°610/25 du 22 mai 2025

La Commission Nationale de Discipline de la FFC s’est réunie le 22 mai 2025 dans le cadre de la procédure engagée à l’encontre de M. X à la suite d’un signalement de Mme Z faisant état de faits présumés particulièrement graves et dangereux de la part M. X à son encontre, notamment la tenue, à plusieurs reprises, de paroles et d’écrits insultants et menaçants ainsi que de menaces de mort.
Dans son signalement, Mme Z explique que, depuis 2018, il arrive régulièrement que M. X lui fasse des réflexions et insultes orales lors d’entrainements, compétitions ou par message sur les réseaux sociaux. Elle fournit, à l’appui de son signalement, des captures d’écran de conversations Instagram dans lesquelles M. X l’insulte et la menace. En outre, elle indique que M. X aurait déjà eu des avertissements de membres du bureau du club ou entraineurs.
La Commission Nationale de Discipline, après avoir analysé l’ensemble du dossier et les éléments fournis par les deux parties, a relevé que le signalement de Mme Z fait état d’allégations particulièrement graves relatives à des comportements contraires à l’éthique de M. X. En effet, il ressort des témoignages versés au dossier que M. X a eu des comportements excessifs, tenu des propos offensants contraires à l’éthique à l’encontre de Mme Z qui ne sont pas en adéquation avec les principes de respect, de fair-play et avec « l’exigence d’une totale maîtrise de soi et de ses émotions en toutes circonstances » attendue d’un sportif et exigée par la charte d’éthique et de déontologie de la FFC. Dans ces conditions, le comportement de M.X a revêtu un caractère contraire aux valeurs de la charte d’éthique et de déontologie de la FFC et de la règlementation fédérale.
Toutefois, en raison d’une incertitude sur l’authenticité des captures d’écran fournies par Mme Z, la Commission a estimé qu’un doute subsistait de sorte qu’elle n’a pas pu retenir les accusations plus graves portant sur les menaces à l’encontre de Mme Z.
Enfin, la Commission a appelé à davantage de responsabilité de la part de tous les acteurs impliqués et a souligné l’importance d’une pratique saine du cyclisme.
Dès lors, la Commission a infligé à M. X :
- Un blâme ;
- une interdiction de participer aux manifestations et compétitions sportives organisées par la FFC d’une durée de trois mois, entièrement assortie de sursis ;
- une interdiction de participer directement ou indirectement à l’organisation et au déroulement des compétitions et manifestations sportives autorisées par la FFC d’une durée de trois mois, entièrement assortie de sursis.